Merci d’être sur Terre avec toutes tes fêlures
Tes doutes et tes colères, tes frayeurs sous l’armure
Je sais que tu te bats depuis le premier jour
Tu t’accroches au silence, tu lances des rythmes sourds.
Oui, on t’a souvent dit : « Tu n’as rien à faire, rien à faire ici »
Si, c’est clair mon ami.e, tu es le tonnerre qui déchire la nuit.
Réchappé de l’Enfer, te restent les brûlures
Ton cœur est sans frontière, tout te caresse ou te torture
Je sais qu’ils ne voient pas les vents que tu affrontes
mais la Lune est avec toi, entends : la marée monte
Oui, on t’a souvent dit : « Tu n’as rien à faire, rien à faire ici »
Si, c’est clair mon ami.e, tu es le tonnerre qui déchire la nuit.
Il faut du courage, le cœur et la rage
pour danser sous l’éclair, pour vivre dans le carnage
devenir le tonnerre qui vibre dans le naufrage
Oui, on t’a souvent dit : « Tu n’as rien à faire, rien à faire ici »
Si, c’est clair mon ami.e, tu es le tonnerre qui déchire la nuit.
Oui, on t’a souvent dit : « Tu n’as rien à faire, rien à faire ici »
Si, c’est clair mon ami.e, tu es le tonnerre qui déchire la nuit.