Après avoir passé son enfance et son adolescence à Saint- Just-en-Chaussée, Lucie Joy a fait de la musique son métier il y a 4 ans. Passionnée depuis toujours par l’écriture et les beaux mots : c’est tout naturellement qu’elle reviendra jouer le vendre- di 22 mars à la médiathèque, là où son goût de l’écriture est né.
ADEPTE DE LA MÉDIATHÈQUE
Née à Reims, Lucie Joy a pourtant grandi sur le Plateau Picard. « J’allais souvent à la médiathèque. La directrice a été une des premières à lire mes textes et à m’encourager. Assez naturellement, quand j’ai commencé à faire des concerts, on a décidé d’organiser ça ensemble »
S’il est si émouvant pour la chanteuse de revenir à la médiathèque, c’est que l’établissement a toujours été un endroit où elle pouvait explorer sa passion des livres et des mots. « C’est une passion solitaire, qui n’intéressait pas grand monde autour de moi. Revenir là-bas pour rassembler du monde est émouvant. » Elle qui a déjà joué dans ce lieu de son enfance à deux reprises propo- sera un spectacle d’une nature différente : « cette fois on vient en duo avec Margaux Monnois (ndlr : violoncelliste et violoniste), pour quelque chose d’assez acoustique et plus pêchu, avec des cordes et deux voix. On joue en duo dans des contextes plus intimistes, et en trio avec Quentin Camus-Dalle sur des plus grosses scènes. »
Elle qui se prédestinait pour l’écriture et le théâtre a pu accomplir son rêve de vivre de ses textes grâce au slam. Après une formation professionnelle en théâtre, Lucie Joy intègre des groupes et prend goût à la musique. Si elle vit aujourd’hui de sa passion, elle conserve son goût de l’écriture et anime désormais des ateliers.
SAINT-JUST-EN-CHAUSSÉE Le 22 mars, Lucie Joy reviendra le temps d’un concert dans la ville où elle a grandi. Slameuse talentueuse, c’est à la médiathèque Anne Frank qu’est né son goût de l’écriture.
UN ALBUM SUR LE FEU
Au studio d’enregistrement amiénois Cité Carter, Lucie Joy a déjà enregistré un disque, qui sortira en fin d’année, pour faire suite à son premier EP, « Courage », sorti en 2020 sur toutes les plateformes. Dans ce nouveau disque, elle collabore avec les artistes Sandra Nkaké et Jî Drû. « Ce sont deux artistes qui vivent à Paris mais sont très engagés sur le territoire d’Amiens. Ils sont exceptionnels, ce sont des artistes que j’aime beau- coup » confie la chanteuse. « On a aussi fait ce disque avec mes deux musiciens, Margaux et Quentin. » Avec son slam mélodieux, Lucie Joy a su conquérir le cœur du public, devenant vice-championne de France de slam en 2020. « Ça ne veut rien dire car ça change tous les ans avec, heureusement, de nouveaux champions, mais c’est une manière de dire que le slam est une partie intégrante de ma démarche et pas une distraction. » Sans matériel, sans musique, accessoire ni costume, Lucie Joy considère que le slam met « tout le monde sur un pied d’égalité ». « Sans public, il n’y a pas de slam. C’est lui qui décide qui va gagner et à tout moment un spectateur peut lui aussi venir s’exprimer. »
ARTISTE TOUT TERRAIN
Le Charleston, Amiens (80)Si après la médiathèque Lucie Joy se produira au Charleston à Amiens le 10 mai, elle explique organiser des ateliers d’écriture et de slam à la demande mais surtout organiser des concerts dans des lieux inattendus. « On fait des concerts chez l’habitant : ça peut être dans des salons ou des jardins. Nous en faisons un bientôt dans une micro ferme. On est un groupe tout terrain ! » Motivée par l’envie de par- tager un moment convivial et son goût de la musique, Lucie Joy s’est déjà produite dans des festivals comme dans des foyers d’accueil et des foyers de vie. Prochainement, elle donnera un concert à la prison de Château-Thierry.
ASSISTER AU CONCERT
Lucie Joy sera en concert à la médiathèque Anne Frank le vendredi 22 mars à 20h. Ouvert à tous les publics, le concert nécessite une réservation. Vous pouvez acheter vos places, au prix de 2 €, à la médiathèque. Plus de renseignements au 03 44 19 35 28. Pour retrouver les dates des prochains concerts de l’artiste, rendez-vous sur https:// luciejoy.com/
article d’Anaïs Braem pour Le Bonhomme Picard – le site du journal ici
