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En attendant (live)

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En attendant (live) , c’est avec un grand plaisir qu’on vous dévoile la formule trio ! 

En attendant (live)

Texte, voix : Lucie Joy

Violon, looper : Margaux Monnois

Percussions : Quentin Camus-Dalle

Vidéo : Skalt Production Capté au Lieu, à Reims

PAROLES

Oui c’est vrai tu l’avoues tu parles avec tes morts

En attendant les loups, dans la nuit tu implores

Et s’ils ne répondent pas, tu les appelles encore

Et s’ils ne répondent pas, tu les appelles plus fort.

Et tu poses des questions et tu poses des énigmes

Des fleurs en combustion et des couronnes d’épines

Et tu pries en silence pour rester anonyme

Tu apprends toutes leurs danses pour que la nuit t’abime.

Sous le soleil tu fais l’amour à tes angoisses

Elles te prennent te déchirent et puis après ça passe

Sous la lune tu fais l’amour à tes tourments

Et ton coeur se fracasse contre le firmament

Oui c’est vrai tu l’avoues tu parles avec tes morts

En attendant les loups, dans la nuit tu implores

Et s’ils ne répondent pas, tu les appelles encore

Et s’ils ne répondent pas, tu les appelles plus fort.

T’es un de ces enfants qui ne font pas leur âge

C’est le poids de l’errance des larmes et de la rage

C’est vrai, en fait, tu fais au moins cent ans

La faute aux nuits de peur de sanglots et de sang

Sans refuge au vertige, sans juge à fustiger

Sans subtil subterfuge où te réfugier

Supplice délice supplice délice Délice illicite incité par l’élite

Supplice délice supplie, délie : délie ta voix

Tu les supplies mais – ils n’entendent pas

Il n’y a pas un chat et tu n’as plus ta langue

Ta meute te déçoit et ton corps est exsangue

T’as appelé t’as appelé, t’as appelé mais en vain

Et t’as tellement appelé que tu fais plus d’serments

T’as prié t’as prié, t’as prié mais pour rien

Et t’as tellement prié que t’as les genoux en sang

Y’a du rouge sur tes mains, la nuit touche à sa fin

Tu plonges dans le ravin, toujours le même refrain

Oui c’est vrai tu l’avoues tu parles avec tes morts

En attendant les loups, dans la nuit tu implores

Et s’ils ne répondent pas, tu les appelles encore

Et s’ils ne répondent pas, tu les appelles plus fort.

Si tu courbes le dos parce que tes mains sont pleines

De honte de tristesse de remords et de haine

Sache que tout va, tout vole et qu’un jour ça passera

Et non tu n’es pas folle, juste ton âme se débat

Et non tu n’es pas fou, tu luttes dans le fracas.

C’est promis

Un beau jour tu pourras avec ces flammes de sang

Ecrire trois cents poème à livrer au levant

C’est promis tu pourras avec ces cris dedans

Écrire cent trois chansons à lancer dans le vent

Alors oui, je sais, tu cours, traqué.e par les vautours

Chassé.e par les cauchemars mais c’est promis un jour

Tu dompteras les ombres et tu les dresseras

Elles seront sous ton jougs et toi tu en riras

Et l’éclat de tes rires conjurera leurs sorts

Les rayons de ta joie effaceront leurs tords

Et l’éclat de tes rires prendra des reflets d’or

Les rayons de ta joie réveilleront les morts.

Lucie Joy en concert trio

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décembre 2024
janvier 2025
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